Au 14e siècle, Guy d’Harcourt, évêque de Lisieux, offre des vitraux à la ville de Dives. Ces vitraux représentent des anges musiciens de toute beauté. Ils sont installés dans l’Église alors que le pèlerinage est à son apogée. Ils y restent jusqu’en 1875, date de la réfection de la grande verrière. On retrouve alors leur trace dans l’hostellerie du village Guillaume le Conquérant de Dives sur mer. Le propriétaire de l’auberge, collectionneur, y a installé de nombreuses antiquités.
Les vitraux restent dans la « salle de la Pucelle », jusqu’à la mise en vente de l’auberge. En 1982 un conservateur des Monuments Historiques, Yves Lescroart, reconnaît les fameux vitraux sur un catalogue de vente aux enchères. La Mairie de Dives sur mer les rachète avec l’aide de l’État et les confie aux Monuments Historiques. Ils ont été restaurés, et se trouvent désormais dans l’Office de Tourisme.